26 août 2014
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la flamme se laisse caresser par la phalène
à peine sortie de sa fort féconde nymphe
dans la chambre pavée où s'étend un tapis
de lumière tressée elle agite ses ailes
d'écailles en or aux abords de la bougie
comme si à la manière d'une vipère
elle voulait furieuse jeter à terre
les bestioles sourdes tournoyant alentour
comme si elle eût voulu les égorger d'un coup d'ailes
qui donc a donné à ces ailes tant de liberté ?
La phalène
Au lieu de se laisser brûler en mystique gloire
comme tout apollon ayant la science des bougies
la phalène s'éloigne pour un moment puis refrappe
à la porte de la lumière noyée dans la cire
elle tourne autour de la flamme vers quoi elle aspire
on dirait bien qu'elle lui souffle ses éternels secrets
surgit alors forçant la porte de l'ombre un sphinx
ivre bientôt de ses danses sur un feu de beauté
tel un vol confus de cheveux au delà de l'ouest
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production poétique
4 novembre 2013
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Crépitement
crépitement peau d'un ivoire en un point du quartz
toutes inscriptions de demi-ixes dans leur élan
prairies sans toilette amenant tous éclats
que tout dolmen décrète mieux qu'un esse aramé
en de qui les lèvres cachent crûment des pierreries
dans une crète d'épicure comme un piment se mirant
crépitement des pas de nuit jeu de l'if droitier
crevant tout frêle comme un flux coronal
derrière le grémil antérieur ha! multiple effarement.
et ceci encore : crêpe herbue désécrivant quoi
ne hue l'aimant que l'aimable nom mensonger
ne meut l'arc dans l'air grêlé que le décrépit
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4 novembre 2013
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phonème leucémique en t
on corps de grimoires vê
tu je cherche en vain des
topiques saillants les
frissons dûs à l'ombre de
leucites est ce toi l'omb
re rugit le sommeil acti
f de ton désir hurle l'autre
phonème phonème de l'ab
sence je désire transc
rire une subversion de c
ris touffus démoniaque
s mien est ton appêtit ph
onème o mien exil désir d'un
temps qui erre après hune
aube hôtesse de mille iris.....
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13 mars 2013
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vitrées entrouvertes sur les grèves d'hiver
aiguisons nos rêves sur les prolifiques horizons
vitrées entrouvertes sur les voiles de l'aventure
relevons nos pèse-coeurs contre toute mort
vitrées entrouvertes sur la clameur des vagues
ma transe vouée au libre champs des libres cavaliers
vitrées entrouvertes sur les terrains d'alunissage
dans la vigueur grondées ces rumeurs de corps nus
vitrées entrouvertes sur les rives utérines
o miracle d'épaves de flagrants écorchés
vitreés entrouvertes sur les vents d'exil
o vérandas marchant au rendez-vous de nos terres
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production poétique
16 mai 2012
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dans le val des sangloements
o plumes usées des ailes crevassées
fixant l'opaque
le délire en le
sentier qu'endoient
les mots voyants
xx
dans la rivière des scintillements
dioné se lave (songeuse)
telle une ide
née dans l'eau
d'une vallée d'os sements
en sanglots
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production poétique
28 mars 2012
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Main digne création sur une table conservée
par l'argile séchée en l'an d'éléphant
par l'homme d'éléphant de la mère à murs habité
par l'homme de la gauche fausse je te sacre digne
hurleuse image subsistant au long étouffement
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production poétique
29 décembre 2011
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lorsque le soleil fendu t'adoptera que les étoiles humeront
ton aura que les chamelles changeront en fleurs que les
fauves feront pâlir tes couleurs que les mers bouillantes é-
clipseront leurs queues que les âmes des méchants et de
leurs progénitures apparaîtront en costumes bleus
tu demanderas aux bouquets pour quel crime on les fait coqu
ets....quand la feuille sied aux belles quand les cieux ployés
brûlent comme des brasiers quand les confuses voix de la
terre se font entendre toutes fleurs reconnaissent leur bois
( ..........................................................................................).
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création poétique
16 décembre 2011
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langage...
tu es là comment dire dans ma tête ancestrale
mais guère peu ennuyeuse à moitié pleine dans
un signe mi-vide
tu participes au langage asymétrique
avec magie tu investis
l'hexagone des contraires
o tes soleils frais où bizarrement orientée la
froideur tiède se mêle à la brûlure seulement glaciale
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16 décembre 2011
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un vieux vent à la ressemblance d'un feu fugace de vieux fornicateur
dont l'hôte un rocher couvert de calamite enroule
la langue avec un dire frugal
à l'instant où tu puises à la rivière éprouvante de
la Main despote
un appelant spalmodie de glaise vêtu:que ne t'ab
use toute chose blâmable
en ce pays de changeurs de peaux déssechées
pour l'eternel refuge
tourment du mais feu à la mesure d'une fourmi à
la détresse ancienne
détresse du même lit d'une très riche Main à la
jouissance chétive
j'élucide des signes sans progéniture si tu te trouves
bien entendre
belle récompense venue d'on ne sait où (il n'est point
d'un où capable
d'abolir un où)une pellicule de palmier à la charge
d'une peau de pierre
je ne léserai point ce qui entre dans ta Main de cendre
venant du Livre créateur ........................................................................
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9 décembre 2011
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or qui dis la rose/au cristal/(pour quelle merde de verdure)/tu veloures au ras du Visage//qu'étrangle-t-il sinon son/miroir-âme/pour le fleurir d'une tombe/ au fleuve de toutes eaux que s'irradie mieux inauguré/ton ultime virage/malgré Sa présence et d'elle malgré l'impasse dedans les braises du coeur,dit-il,/faux mystiques louant/mains blanches d'édifier/et le verre à turban jaune rosé de 5 heures/louant ailes d'allégeances/ nuages de clémence//maintenant les étoiles des pages/cachent tes nouvelles/ et le mal d'orient/sa brise contre ton souffle se brise/moins coriace qu'une mer d'iques sous-oeuvre d'édification cette/verdure marchant à sauts mastiqués/comblée de misères et cordes.../quel verbe nous tient le sang ha! ..ha sang!//( se précise du frère ultra-phosphaté/le sang de flicaille/morsures de nougat/près d'adolescents à flancs chocolat/demain mal fringués de maroquin frisant ors )...
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